Carnet de voyage | Itinéraire de 3 semaines en Equateur

L’Equateur est un tout petit pays si on le compare à ses voisins d’Amérique Latine. Et pourtant, difficile de ne pas rester abasourdis face à la diversité de ses paysages. Volcans, hauts plateaux andins, forêt amazonienne, littoral Pacifique, sans oublier l’incontournable archipel des Galapagos unique en son genre, l’Équateur possède tous les atouts d’une destination nature où les activités en plein air ne manquent pas. L’Equateur est la porte d’entrée idéale pour découvrir l’Amérique du sud à mi-chemin entre nos deux hémisphères.

Pour voir l’essentiel de ce pays multiple et profiter de ses incontournables, il faut au minimum trois semaines. Je vous ai préparé un itinéraire qui s’étale sur environ 18 jours. Ce circuit vous permettra de visiter aussi bien les principales villes d’Equateur, que ses paysages naturels, sans oublier le magnifique archipel des Galápagos, situé à quelques 1000 kilomètres de la côte du pays. Vous pourrez bien sûr adapter cet itinéraire en Equateur selon vos centres d’intérêts et vos envies.

  • Jours 1 & 2 – Quito – Otavalo
  • Jours 3 & 4 – Latacunga (entre volcan et lagune)
  • Jours 5 & 6 – Banos
  • Jour 7 – Amazonie
  • Jours 8 & 9 – Cuenca
  • Jour 10 – Cajas
  • Jours 11 & 12 – Guayaquil
  • Jours 13 à 17 – Iles Galapagos
  • Jour 18 – Mindo

Quito, la capitale de l’Equateur, donne le ton dès l’arrivée. Perchée à 2850ms d’altitude, accrochée au flanc du volcan Pichincha, Quito est une ville riche de son histoire. Son centre historique colonial est parfaitement conservé. Les habits colorés des indigènes Quechuas se mêlent aux imposants édifices religieux de l’époque espagnole.

Afin de visiter Quito et de mieux comprendre son histoire, nous avons réservé une visite guidée de 3h avec Guruwalk le lendemain matin de notre arrivée. Si vous me suivez régulièrement, vous connaissez déjà le concept des visites guidées “gratuites”. C’est simple, vous donnez ce que vous voulez à la fin de la visite.

Tefa, notre guide, nous raconte de nombreuses anecdotes sur sa ville, les bâtiments historiques, elle nous conte l’histoire des incas et des colonisateurs venus d’Europe. On entre dans les églises, les cloitres, les patios, tous emplis d’histoire. On découvre également les traditions locales. L’occasion également de faire une dégustation de chocolat, de parfums de glaces comme le fruit de la passion, le taxo ou d’autres parfums de fruits exotiques du pays. Nous entrons également dans l’enceinte de bâtiments plus discrets, dans lesquels nous n’aurions pas eu l’idée d’entrer par nous-mêmes. Celui qui m’a le plus marquée est le centre culturel de Quito, qui offre des vues incroyables sur la ville. Ce lieu est étonnant. On peut y télétravailler grâce aux bureaux rendus disponibles par la ville, y étudier grâce a la bibliothèque accessible gratuitement, ou encore visiter son musée d’arts.

L’un des monuments incontournables de Quito est la Basilica del Voto Nacional. A la fin du 19ème, la Basilique du Vœu National fut dessinée par un architecte français s’inspirant des cathédrales françaises notamment celle de Bourges, à ce jour, la construction est arrêtée par superstition. En effet, certaines légendes racontent que lorsque sa construction prendra fin, Quito verra également sa fin (nous pouvons nous mettre d’accord pour dire que nous la trouvons très bien comme elle est, nulle besoin de la terminer !).. Plus qu’une église, c’est un monument dédié à l’histoire nationale, servant aussi de panthéon. Ses hautes tours de 115 mètres dominent tout le centre-ville et sont accessibles pour 4$.

Le volcan Pichincha domine tout Quito et pour admirer le superbe paysage avec vue sur toute la ville, il est possible de prendre le téléphérique qui vous mènera jusqu’au sommet à 4.100 mètres. Pour accéder au téléphérique, le plus simple est de prendre un taxi depuis le centre de Quito. Il y en a pour environ 30minutes de trajet. La montée coûte 9$ aller retour pour 8 minutes de trajet, mais la vue depuis son sommet est superbe, on peut apercevoir les volcans des environs, et pratiquer la randonnée sur les chemins prévus à cet effet.

Quito – Mitad del Mundo: environ 45 minutes en taxi

A mi-chemin entre Quito et Otavalo, Midad del mundo, ou milieu du monde, est le point “exact” qui sépare l’hémisphère nord de l’hémisphère sud, selon les mesures faites en 1736 par la mission géodésique française. C’est le seul lieu où l’on peut avoir un pied au nord et l’autre pied au sud au même endroit. En fin de compte, l’équateur passe 295m au nord du monument érigé pour marquer le passage de la ligne de l’équateur. L’endroit aurait pu être intéressant s’il n’avait pas été créé uniquement pour le tourisme. Un disneyland qui ne mérite, selon moi, pas d’y faire une halte si ce n’est pas sur votre passage. A noter qu’on y accède en taxi et que l’entrée du “parc” coûte 5$.

Quito – Otavalo: environ 2h de bus

Cette petite bourgade des andes est celèbre pour son artisanat textile et sa situation géographique, au coeur des volcans. Elle déploie tous les jours son marché très coloré, faisant étal de ses couvertures en laine de lama, bijoux, artisanat local, et l’incontournable poncho. Une fois arrivés à Otavalo, nous marchons entre 5 et 10min pour atteindre la plaza de los Ponchos. En effet des centaines de ponchos sont étalés sous nos yeux. Un marché plein de couleurs. Malheureusement pas assez vivant a mon goût. Au choix, préférez y aller le samedi ou le mercredi. Il paraît que c’est très vivant avant 10h le matin.
On est allés ensuite visiter le marché 24 de mayo, un marché rempli de tout et n’importe quoi. On y trouve autant des fruits, légumes, viandes poisson, que des vêtements et souvenirs. c’est immense !

Comment se rendre à Otavalo? Pour rejoindre Otavalo, c’est assez simple. Il suffit de se rendre à la estacion de autobus de Carcelen en taxi (30 a 45mins depuis quito). A la gare, rien de plus simple pour trouver où acheter ses billets, ils crient partout “Otavalo otavalo !” Il y a des bus tous les quarts d’heures donc pas de stress. On paie nos billets 3$ puis on attend le prochain bus. Et c’est parti pour 1h45 a 2h de route. Patience est le maître mot pendant ce trajet. En effet, à défaut d’avoir rempli le bus, ils s’arrêtent partout où ils peuvent pour alpaguer de nouveaux passagers..

Tout près d’Otavalo, dans la réserve écologique Cotacachi-Cayapas, la Laguna de Cuicocha est située au coeur d’un cratère d’un volcan et permet de faire une belle balade dans un paysage andin.

Après le déjeuner, nous avons pris la route jusqu’à la laguna Cuicocha avec Julia et Daisy, deux touristes anglaises rencontrées la veille dans une chocolaterie à Quito. On s’est dits que le hasard faisait bien les choses et qu’on pourrait continuer la route ensemble. On arrête alors un taxi et pour 15 euros et 30minutes plus tard, nous nous retrouvons face à la lagune. Notre chauffeur était tellement sympathique qu’il nous a attendus sur place et guidés sur les lieux. Pour 30$ à 4 nous avons pu prendre notre temps pour parcourir le cratère et admirer la vue sur la jolie lagune, et ses environs. Il est possible d’emprunter une barque pour naviguer sur ses eaux. Notre chauffeur nous déposera sur la route Panamerica au retour, pour nous permettre de prendre un bus direct, et donc plus rapide pour rentrer sur Quito. 

Quito – Latacunga: 2h de bus depuis le terminal terrestre

Située dans la Sierra centrale, Latacunga est une base idéale pour visiter le Parc National de Cotopaxi et faire la boucle de Quilotoa.

Comment rejoindre Latacunga depuis Quito? Des bus partent tous les jours, toutes les 30 minutes, en direction de Latacunga. Il faut se rendre au terminal terrestre de Quitumbe (situé à environ 40min en voiture depuis le centre de Quito). Le trajet coûte 2.5$ et dure environ 2h.

Latacunga – Cotopaxi: environ 1h de bus et/ou voiture

Le volcan Cotopaxi culmine à plus de 5800 mètres et offre des paysages et une biodiversité incroyables. Situé à proximité de Latacunga, nous voulions passer une journée complète à l’intérieur du parc afin d’en découvrir les sentiers de randonnée.

Même si les entrées des parcs sont toutes gratuites, il nous faut pouvoir nous déplacer une fois passé l’entrée du parc. Pour 40 dollars pour 2, nous avions une guide chauffeur pour nous faire visiter le parc. Nous sommes notamment allés randonner autour de la laguna Limpiopungo, située au nord du parc, un site magnifique qui offre un très beau panorama sur le parc national du Cotopaxi. On y admire de jolies vues tout au long de la balade.Après 1h 1h30 de marche, nous faisons une halte au centre de visiteurs pour connaître l’histoire du volcan Cotopaxi.

Comment rejoindre le parc national de Cotopaxi? Nous avons pris un taxi depuis notre hôtel jusqu’à la Panamerica. Nous aurions également pu prendre un bus mais n’avions pas envie de repasser par le terminal terrestre et perdre du temps à attendre le bus. Une fois déposés sur le rond point, à quelques mètres/kms de l’entrée du parc, nous nous faisons abordés par des tours opérateurs/guides. Difficile de négocier car nous étions littéralement seuls au monde à ce moment-là. Nous avons donc accepté l’offre faite par notre guide, à savoir 40$ pour 2.

Latacunga – Quilotoa: environ 2h de bus

Située à environ 2h00 de route de Latacunga, la lagune de Quilotoa est un MUST-SEE si vous parcourez l’allée des volcans ! Née d’une éruption volcanique qui a amené le cratère à s’effondrer sur lui-même, cette lagune aux eaux bleues turquoise. Une des plus extraordinaires des andes, une sorte de baignoire naturel de plus de 3kms. Protégée par son accès difficile, elle abrite d’authentiques villages indiens, des lamas et des alpagas.

La loop se fait en 4 à 5h selon le niveau de chacun. Le guide nous conseille de faire une partie de la boucle, de rejoindre le sommet culminant et de revenir pour descendre dans le cratère. Après 1h30 de marche facile, on entame la montée vers le fameux sommet. Après 2h de marche, les choses se corsent. On commence a ressentir le sorroche, le fameux mal de l’altitude. Un peu de vertiges, mal au crâne. On s’arrêtera quelques mètres avant le belvédère pour entamer la descente. On enchaîne les pauses pour reprendre notre souffle et on arrivera au point de départ après 1h30. Il est 13h et on a bien besoin de reprendre des forces. Le temps passe. 14h30. Le temps s’est couvert. Finalement nous ne descendrons pas dans le cratère. Mais nous en avons pris plein les mirettes !

Comment rejoindre Quilotoa depuis Latacunga? On rejoint la gare terrestre en taxi pour 1.5usd puis on saute a la volée dans le premier bus en partance pour Quilotoa (1.75$) pour 1h30 environ. Celui ci s’arrêtera dans une ville quelques kms avant l’arrivée. De là nous prendrons une camionnette (5$) qui nous déposera à l’entrée du parc où nous nous enregistrons pour 2$. Les premiers bus directs ne partent pas avant 10h. Nous opterons donc pour le bus direct au retour (2.5$).

Latacunga – Baños: environ 2h de trajet en bus

La ville thermale de Baños de Agua Santa, dernière étape de la Cordillère avant la jungle, offre un avant-goût de l’Oriente, la région amazonienne dont elle est l’une des voies d’accès. Ainsi, elle est souvent considérée comme la frontière symbolique entre les Andes et l’Amazonie. Le climat y est doux et humide, et comme il y pleut abondamment, la nature déploie une végétation tropicale exubérante. Ce petit paradis naturel, qui vit au rythme du volcan Tungurahua, l’un des volcans le plus actif de l’Équateur, est principalement réputé pour ses bains thermaux et ses cascades.

La route des cascades est l’atout principale de la ville. Elles sont au nombre de 7 et se visitent en vélo ou en chiva, ce petit bus local à l’allure touristique que l’on entend arriver de loin. Nous avons choisi de les visites en chiva. Des tours partent tous les jours entre 8h et 15h. Nous avons l’occasion de nous arrêter aux cascades les plus impressionnantes, comme celle del “Manto de la Novia”, où il est possible de prendre l’un des nombreux téléphériques (environ 2$ par attraction) pour observer la cascade de plus près; ou à la plus célèbre « El pailon Del Diablo ». 

Visite de la Ruta de las cascadas: nous avons réservé le tour pour visiter la route des cascades en chiva (les mini bus locaux) auprès de notre hôtel, cela nous a coûté 4$. A cela, il faudra rajouter le prix de chaque attraction, non inclus dans le tour.

Nous avons beaucoup aimé cette petite ville nichée au milieu des montagnes. C’est une ville qui offre beaucoup d’activité en plein air. De nombreuses attractions ont d’ailleurs été créées pour permettre aux touristes de découvrir les alentours depuis les hauteurs: La casa del Arbol, las Manos de Dios, ou encore Pachamama, des sauts à l’élastique, des balançoires dans les airs,.. Vous l’aurez compris on ne s’ennuie pas à Banos. Sa configuration naturelle l’a élue capitale naturelle des sports extrêmes.

Tour Manos de Dios: nous l’avons réservé auprès de l’agence los Osos au prix de 5$ pour une demi journée en chiva. A noter que le tour n’inclut pas les différentes entrées dans les “parcs d’attractions”, au nombre de 3, rencontrés pendant les 2h du tour. Extrêmement touristique encore une fois. Il faut payer 1 ou 2 dollars pour entrer dans chaque parc. Nous avons payé 2 fois sur 3 car nous n’avions pas envie de tout faire. Le deuxième parc étant peu attractif. Mais nous nous sommes quand même pris au jeu une fois sur place.

Les SPA sont également l’occasion de se détendre dans les eaux chaudes de la ville après une longue journée de randonnée. Les bains les plus connus de la ville se situent tout proche de la cascade de la Virgen, au cœur de la ville de Banos. les Banos de la Virgen sont idéals pour un bain relaxant de nuit ou après une excursion en montagne. Mais mieux vaut y aller tôt le matin ou peu avant la fermeture, tard le soir, pour éviter le monde. Ces thermes d’eau très chaudes (42°C) sont riches en bicarbonate, fer et magnésium. De quoi se détendre en observant la jolie cascade de la vierge.

Banos de la Virgen: l’entrée coûte 4$. Il faut également louer un bonnet (obligatoire) à l’entrée (1 $). On peut y rester autant de temps que l’on veut. Ils proposent également des massages, que nous n’avons pas testés.

Baños – Puyo: environ 1h30 de trajet en bus

Baños est souvent considérée comme la frontière symbolique entre les Andes et l’Amazonie. Nous en avons profité pour découvrir l’Amazonie le temps d’une journée. On y découvre alors ses innombrables nuances de vert, ses bruits singuliers, ses odeurs uniques qui en font une expérience définitivement à part.

9 tribus indigènes vivent dans l’Oriente, l’Amazonie équatorienne, dont les Quichua, Huaorani et les Shuar. Nous avons passé la journée avec le chef d’une tribu Quichua à quelques kilomètres de Puyo, l’une des portes d’entrée de l’Amazonie. On poursuit ensuite notre voyage avec la visite d’une communauté indigène Quichua qui nous expliquera ses traditions, et nous apprendra comment ils font de l’artisanat. Les jeunes filles de la tribu viennent nous peindre le visage avec du roucou, une peinture naturelle. L’occasion pour certains de pratiquer la sarbacane.

La visite se poursuit ensuite en compagnie du chef de la tribu Quichua, Jullian., dans la réserve naturelle Hola Vida. On s’enfonce dans la jungle, à la découverte de la faune et de la flore de la forêt. Après une quarantaine de minutes de marche, le chemin mène vers une jolie cascade dans un écrin de verdure. Un cadre magnifique où l’on peut en profiter pour se rafraîchir au pied de la cascade. En arrivant au camp, nous savourons un déjeuner traditionnel, pleins de saveurs. Nous embarquons enfin pour une balade de 30 minutes en canoë-kayak sur la rivière Puyo. Ca bouscule un peu mais ils gèrent, aucune barque ne s’est retournée ;).

Le clou du spectacle à la fin de la journée. Nous arrivons à un point de vue pour profiter d’une vue exceptionnelle sur la forêt tropicale. Certains se jetteront même dans le vide, assis sur une balançoire en bois en plein milieu de la jungle.

Excursion en Amazonie: Nous avons réservé un tour d’une journée en Amazonie auprès de Los Asos Tours, une agence située au cœur de Banos. Après avoir demandé des devis auprès de 4 ou 5 agences du centre ville, nous avons opté pour cette agence qui nous semblait sérieuse et bien moins chère que les autres. Nous n’avons pas été déçus, je vous la recommande donc! Pour 25$ chacun, nous partions pour l’Amazonie en minibus à 8h45. Nous sommes revenus à Banos aux alentours de 19h, après une journée bien remplie!

Banos – Cuenca: environ 8h de bus

Le véritable bijou culturel des Andes se nomme Cuenca : une étape coup de cœur qui inspire poètes, écrivains, philosophes. Ni figée dans le passé, ni ancrée dans le présent, cette ville, considérée comme l’une des plus belles villes coloniales du pays, possède un charme indéfinissable. Elle fait d’ailleurs partie du patrimoine culturel mondial de l’UNESCO. Il est facile de comprendre pourquoi cette distinction en se promenant dans les ruelles, et en admirant à droite et à gauche les maisons historiques et les nombreuses églises de son centre historique. Il date du XVIème siècle et donne à voir de très beaux exemples d’architecture coloniale et religieuse. Cuenca abrite de nombreux trésor d’art colonial qu’elle cache au cœur de nombreux édifices religieux. On ne manquera pas la cathédrale de l’Inmaculada Concepción (« nouvelle cathédrale ») et l’Eglise del Sagrario (« vieille cathédrale »). Un mélange entre traditions, colonialisme et monde moderne.

On flâne dans ses petites rues pavées avec un plaisir toujours renouvelé. De façades historiques en patios secrets, l’oeil est sans cesse sollicité. On prendra le temps de visiter le marché aux fleurs de la Plaza de las Flores, le marché alimentaire 10 de Agosto et le marché artisanal de la Plaza de San Francisco. L’occasion également de découvrir le panama, chapeau équatorien tissé à la main, à travers les expositions du Musée du Sombrero.

Visite guidée: Une fois n’est pas coutume, nous réservons une visite guidée auprès de Guruwalk pour découvrir cette jolie ville coloniale. Tomas, notre guide Guruwalk du jour. Nous retrouvons nos copines anglaises et faisons la rencontre d’un couple vietnamien et d’un allemand. Pendant 4h, nous arpentons les rues pavées de la ville, nous découvrons les nombreuses églises de la ville et leur histoire, la cathédrale, les passages secrets, les anciennes villas coloniales transformées en hôtels de luxe. L’occasion également de faire quelques dégustation: de chocolat dans l’enceinte de la maison Pacari (réputé pour être le meilleur chocolat d’équateur), de café, puis de bières locales (3,5$). Un vrai coup de coeur pour cette visite guidée.

Nous poursuivons notre découverte de Cuenca avec la visite de la Cathédrale puis nous montons jusqu’à son sommet pour 2$. Sa terrasse offre une superbe vue sur la ville. Attention la cathédrale ferme à 16h.

Cuenca – Cajas: environ 1h/1H30 de trajet en bus

Pour ce deuxième jour dans la région de Cuenca, nous partons pour le parc national de Cajas. Celui-ci se situe à tout juste une heure de route de Cuenca et offre un grand bol d’air à ses visiteurs. Après 1h de bus, nous oublions presque que nous sommes en Équateur tant ce paysage nous donne l’impression que nous avons directement voyagé jusque dans les Highlands en Écosse.

A notre arrivée, nous trouvons directement le centre des visiteurs à l’entrée du parc. Par chance, une carte du parc indique tous les chemins, leurs tailles, durées et dénivelés. Des rangers sont également là pour nous aider à choisir notre parcours. Au total, ce ne sont pas moins de 8 chemins de randonnée qui parcourent le Parc des las Cajas. Après réflexion, nous choisissons la ruta 1 (le rose). Environ 4h de randonnée. Finalement au tiers du chemin, nous décidons de reprendre la ruta 2 pour faire le tour du lac, Julia ne se sentant pas en pleine forme à cause du mal de l’altitude. Finalement pas de regret, nous observons de superbes paysages tout au long de la balade. Nous sommes récompensés par la rencontre avec des lamas dans leur habitat naturel.

Comment aller au Parc National las Cajas? Des départs réguliers le matin partent de la gare routière Terminal Terrestre de Cuenca en direction de Guayaquil. Nous prenons nos billets au terminal terrestre (3$) puis embarquons pour le prochain bus. Il est 8h10. Mieux vaut arriver tôt dans le parc, le brouillard et les nuages font souvent leur apparition en fin de matinée. Le bus met environ 45min à 1h pour atteindre l’entrée du parc. Faites simplement savoir au chauffeur que vous souhaitez sauter à l’entrée du parc – gratuite. 

Cuenca – Guayaquil: environ 4h de trajet en bus

On ne va pas se mentir, Guayaquil est loin d’avoir remporté les suffrages. La ville ne présente pas un grand intérêt. On y passe essentiellement pour rejoindre les Galapagos.

Guayaquil a longtemps eu une réputation de ville dangereuse – et c’est toujours le cas en Equateur. Certains quartiers méritent tout de même qu’on s’y attarde, comme le quartier de Las Peñas. C’est l’un des quartiers les plus anciens et les plus pittoresques de la ville, avec des maisons colorées et de jolies rues pavées. On y gravit son escalier de 444 marches pour rejoindre le phare de Santa Ana et profiter d’une vue imprenable sur la ville.

Guayaquil abrite une curiosité, son parc aux iguanes. En plein centre ville, en face de la cathédrale, ce sont en effet les iguanes qui font la loi.

Le Malecon 2000 est également un lieu très populaire pour les touristes. Il s’agit d’une promenade de 2,5 kilomètres située au bord de la rivière Guayas. Cette promenade est bordée d’une myriade de restaurants, de bars, de boutiques et de musées. Nous prenons le temps de flâner, nous nous arrêtons au Mercado del Rey, où l’on trouve pleins de pépites culinaires. On y trouve beaucoup de plats locaux, mais également des plats d’autres pays comme l’Espagne, le Portugal ou encore le Pérou. Un vrai coup de coeur.

Pour nous occuper à Guayaquil lors de notre deuxième journée, nous prenons le taxi en direction du Parque historico de la ville (4$ l’entrée). A l’idée d’un zoo, de nombreux animaux y ont élu domicile, dont certains en totale liberté. Cela nous aura pris 1h15 en traînant des pieds.

Après avoir parcouru le continent pendant 2 semaines, nous continuons vers la côte Pacifique, ses écosystèmes uniques, et sa porte d’entrée vers le Paradis naturel. Autrement dit, l’emblématique archipel des Galapagos, composée de 19 îles, où les espèces naturelles semblent vivre en parfaite harmonie avec la nature. Ces îles hébergent toujours la plus grande proportion d’espèces endémiques au monde.

Classé au patrimoine mondial de l’Unesco, l’archipel des Galapagos est un endroit unique réputée pour sa faune maritime et terrestre. Situé à presque mille kilomètres des côtes de l’Équateur continental, dans l’océan Pacifique, ce monde à part ne ressemble en effet en rien au reste du pays. Phoques, tortues, pélicans, iguanes marins, fous à pattes bleues, manchots, composent un univers vivant unique au monde. Inscrit au patrimoine de l’Unesco, l’archipel est surnommée l(‘île enchantée et on comprend vite pourquoi – c’est un vrai trésor. Mais le meilleur est à venir, il suffit pour cela d’explorer les fonds marins, à la diversité surprenantes. On y trouve plus de 300 espèces différentes. On y rencontre des pingouins, des lions de mer, des otaries à fourrure, des dauphins ou encore des baleines.

Il y a deux façons de visiter les Galapagos, soit en faisant une croisière; soit en avion puis en bateau pour aller d’île en île. Nous avons rejoins les Iles Galapagos par avion depuis Guayaquil. Le trajet ne nous a pas coûté si cher – 75 euros aller par personne avec un bagage en soute. A l’aéroport, il faut s’enregistrer pour les Galapagos. En effet, ils ont mis en place une taxe spéciale pour les voyageurs souhaitant se rendre sur ces îles préservées. Pour obtenir son “visa” touristique, il faut régler 20$ par personne aller retour. L’attente est longue, prévoyez d’y être à l’avance. Ensuite il faut faire vérifier les sacs, puis enregistrer les bagages. Nous paierons également une seconde taxe – plus salée – à notre arrivée à Baltra, aux Galapagos: 100$. Oui, ça pique un peu, mais on le savait.

Santa Cruz fait partie des 4 îles habitées de l’archipel avec celles de San Cristobal, Isabela et Baltra, et c’est la plus peuplée de toutes. Depuis que la région s’est ouverte au tourisme en 1959, Santa Cruz attire grâce à ses plages de sable blanc et ses eaux translucides. 

Si, comme nous, vous rejoignez les Iles Galapagos en avion, vous atterrissez à Baltra. L’aéroport de Baltra est situé sur une île au nord de Santa Cruz. Une fois les contrôles d’arrivée effectués, une navette gratuite nous attend pour nous conduire au Canal d’Itabaca qui sépare Baltra de Santa Cruz. De là, nous traversons le canal à bord d’un bateau pour 1$. La durée de la traversée est d’environ 10 mins. Il faudra ensuite rejoindre la ville de Puerto Ayora où la plupart des hôtels se concentrent. Là, deux options s’offrent à vous : le bus, le moyen de transport le plus économique (5$) pour 45 mins de trajet; ou le taxi, plus rapide (environ 25$ si le taxi n’est pas partagé).

Pour rejoindre la Playa de los Alemanes, c’est très simple, il suffit d’embarquer sur un bateau taxi depuis le port de Santa Cruz. Le trajet coûte 1 $ et dure 3minutes pour rejoindre l’autre rive. De là partent des chemins pour la playa de los alemanes, et rejoignent ensuite las grietas. Arrivés à las Grietas, il faut payer l’entrée puisqu’aujourd’hui la visite se fait obligatoirement avec un guide (10$). Une balade guidée de 30 minutes nous mène à l’entrée de la fameuse grotte. Si vous êtes frileux, vous pouvez vous installer sur les roches aménagées et simplement contempler le paysage, mais cela vaut tout de même le coup de plonger au creux de la faille avec un masque et un tuba pour observer les poissons multicolores se faufiler à travers la roche.

Sur le retour au port, nous prenons le chemin de la promenade du front de mer. Ce sont les otaries et les pélicans qui nous accueillent. Déroutant de voir à quel point ils sont à l’aise au contact de l’homme.

En chemin vers la station Charles Darwin, nous faisons une halte pour observer l’océan. Un petit chemin tout en verdure mène à la Playa Estacion, puis à la petite plage de la Ratona. Cette plage à l’allure sauvage est très agréable. Nous y passons un moment, avant de reprendre la route en direction du centre Darwin. Nous avons pu admirer notre premier coucher de soleil avant de retourner au centre ville.

C’est le tour le plus prisé de l’île. Pendant 3h30, les agences locales font découvrir l’île au travers plusieurs points d’intérêt. Dès la sortie du port, le bateau s’arrête pour nous montrer les fameux fous à pattes Bleues qui se reposent sur les parois des rochers. On y reviendra plus tard, mais j’en suis tombée amoureuse. On navigue vers la Loberia (l'”otarie” des Galapagos), qui abrite une colonie d’otaries et la baie de Franklin, pour nager avec les lions de mer. 5 mins plus tard, nous accostons au niveau du Canal del Amor aux eaux d’un vert étonnant entre 2 falaises.

Las Grietas sont également inclues dans le tour, mais cette fois-ci on arrive par la deuxième entrée des grottes. Ici, on marche une quinzaine de minutes sur des roches de lave où on peut voir des pinsons de Darwin, des oiseaux de rivage et des lagons. Enfin, on découvre Playa de Los Perros pour voir un grand nombre d’iguanes qui vivent dans des paysages volcaniques.

Le tour de Bahia est offert par toutes les agences touristiques de l’île, et coûte entre 35 et 40 $. Les tours partent tôt le matin ou bien vers 14h. Ils sont bien rodés mais j’ai trouvé l’organisation assez moyenne, sans trop d’explications sur les différents points de chute. Pour autant, c’était un joli tour de l’île et nous avons pu nager avec nos premières tortues de mer.

Tortuga Bay doit son nom aux tortues marines qui viennent y faire leur nid. C’est un endroit merveilleux non seulement pour se détendre et profiter du soleil, mais aussi pour explorer davantage la faune et les habitats uniques des Galápagos. On atteint cette plage paradisiaque après une marche de 45 mins de randonnée sur un chemin balisé. Nous sommes presque seuls au monde. Il est 8h30. Oui, il est tôt, mais qu’est-ce que c’est agréable d’avoir cette plage pour nous tous seuls. Après seulement quelques pas sur le sable, on observe déjà nos premiers iguanes marins qui déambulent sur le sable quand d’autres se dorent la pilule au soleil sur les roches volcaniques. Les pélicans font également leur show sur cette longue étendue de sable.

Nous poursuivons la balade jusqu’à Manta Beach pour nous poser sur la plage et profiter de la mer. C’est calme, l’eau est bonne. Playa Mansa est bordée par la Mangrove et ses arbres dont les racines plongent dans l’eau salée. L’endroit est parfait pour nager, chiller, observer les iguanes ou les pélicans. Au bord de l’eau on peut même observer des petits poissons.

Avec sa forme en hippocampe, c’est la plus grande de toutes les îles avec 120 kms de long. t pourtant sa population se concentre sur un petit village de quelques milliers d’habitants appelé Puerto Villamil. Elle a gardé son âme de village de pêcheurs, à l’ambiance tranquille. Ici, ce sont les otaries qui sont reines.

Comment aller à Isabela? Isabela est uniquement desservie depuis les autres îles. Depuis Santa Cruz, il y a deux horaires de ferry par jour, à 7h et à 15h. Le billet coûte 30$ l’aller soit 60$ pour un aller-retour. Nous avons acheté directement nos billets à l’embarcadère de Puerto Ayora 2 jours avant pour être sûr d’avoir une place. Cependant, il faut être au port à 6h30 le temps de passer les contrôles, payer la taxe de départ (1$) et prendre le bateau taxi (1$) pour vous rendre à votre bateau. La traversée dure environ 2h-2h30 avec une mer souvent agitée. À l’arrivée, un bateau taxi vient nous récupérer au large. Il a encore fallu le payer, 1$ par personne. En arrivant sur l’île d’Isabela, une énième taxe de 10$ est exigée, c’est la seule île qui exige un paiement. Puerto Villamil, le village principal de l’île se trouve à 1 km du port, soit 15-20 minutes à pieds ou 1$ par personne en taxi.

Le Muro de las lágrimas (ou Mur des larmes), qui tient son nom de l’histoire, est situé à 3 kilomètres du Port de Puerto Villamil. Il témoigne de la triste histoire d’Isabela. En effet, l’île fut une colonie pénitentiaire jusqu’en 1959. Avant cette date, les officiers en charge, en guise de punition, obligeaient les prisonniers à construire ce mur long d’une centaine de mètres et haut d’environ 10 mètres, avec des pierres de plusieurs centaines de kilos. Les conditions étant terribles, les prisonniers n’avaient pas le choix : « des larmes ou la mort ».

Nous entamons une longue marche jusqu’au mur des larmes. Aller-retour, nous en avons eu pour environ 3 heures. En même temps, le chemin est assez sympa, nous nous arrêtons régulièrement pour prendre quelques photos notamment lors de notre rencontre avec les tortues terrestres. Le chemin est également ponctué de jolis points de vue, mangroves et plages. Ne manquez pas de monter au mirador au dessus du mur, c’est une bonne marche qui offre une vue panoramique sur l’île, la mer, le village et le volcan Sierra Negra.

Sur le retour, nous nous arrêtons observer les flamands roses à proximité de notre hôtel. L’endroit est si paisible.

Le tour des tunnels est LE tour incontournable à faire sur l’île Isabela, et la seule façon de s’y rendre est en réservant un tour en bateau. Ce sont des tunnels formés dans la mer par la lave des volcans. On y va en bateau en faisant une première halte près d’un superbe rocher pour observer des oiseaux sur le chemin. On visite les tunnels à pieds avec le guide qui nous explique plein de détails sur les animaux que l’on croise, leur façon de se comporter, de s’accoupler, la reproduction, etc.

Dès notre arrivée, l’une des mascottes des Galápagos, le fou à pattes bleues s’est pointé le bec. C’est un peu le clown des Galapagos. Une espèce endémique que l’on aime observer pendant de longues minutes. Sur les rochers, nous rencontrons également des petits bonhommes noirs et blancs, qui sont en fait une espèce endémique de l’archipel : Le pingouin des Galapagos. Une balade très intéressante dans un cadre sublime entouré de lave et de cactus des Galapagos.

Mais le meilleur reste à venir. C’est le moment pour nous d’enfiler nos combinaisons, et nos palmes pour aller observer les fonds marins. Incroyable, indescriptible, exceptionnel. Des tortues par dizaines, des raies dorées, des poissons multicolores, des hippocampes, et.. wait for it.. des requins! Jamais vu d’aussi beaux fonds marins avant. Un régal pour les yeux. On restera en tout 1h10 sous l’eau a nager avec ces animaux hors du commun.

On retourne ensuite sur le bateau, où le casse croute nous attend: sandwich au thon, ou au fromage, gâteau a la banane, jus. Un combo parfait, le tout en plein soleil, allongés sur la proue du bateau. En tout 5h de sortie en mer pour 100 dollars et aucun regret.

Los Tuneles Tour: le tour coûte entre 100 et 120 $ en fonction de l’agence où l’on réserve, et selon la période de l’année – si on est en haute ou basse saison. N’hésitez pas à le réserver la veille pas trop tard voire deux jours avant si vous pouvez car c’est un tour qui se remplit très rapidement et facilement car tout le monde veut le faire. Nous avons réservé notre tour auprès d’Isatourex, une agence sérieuse du centre de Puerto Villamil. Le combo deux excursions étant plus attractif, nous avons également réservé la visite du lendemain matin pour découvrir l’île tintoreras. Nous avons payé 150 $ pour les 2 tours.

Le site de Concha Perla est idéal pour s’adonner au snorkeling. Il est situé tout près de l’embarcadère, à une vingtaine de minutes à pieds du centre ville. Il y a un joli petit chemin où il faudra enjamber des otaries pour y accéder et c’est totalement gratuit. On y voit souvent des otaries jouer, des poissons multicolores, et si on a de la chance on peut y croiser des tortues, requins, ou encore des pingouins. Il suffit juste de prendre son masque et tuba, équipement que l’on peut louer en ville.

Le bonheur de jouer avec les otaries

Célèbre pour les requins à pointes blanches qui se prélassent dans les eaux peu profondes, Tintoreras (portant le nom de ces requins à points blanches) abrite également une importante population d’iguanes marins et bien plus encore de la faune des Galapagos. La visite commence par l’observation de la faune le long de la baie, avant de débarquer sur un îlot situé à 10 mins en bateau, pour parcourir un sentier de randonnée à travers la lave figée par le temps jusqu’au canal de Tiburones. Nous pouvons y observer des requins à pointe blanche piégés dans un couloir volcanique le temps d’une marée basse, où ils peuvent profiter de la chaleur des eaux peu profondes. Ils sont nombreux ! Quelques otaries et tortues cohabitent avec eux.

Nous rejoignons ensuite le bateau pour nous préparer pour la plongée avec masque et tuba. Le guide nous emmène à l’intérieur du canal en nous demandant de nager doucement sans toucher les fonds marins afin de ne pas gâcher la visibilité. Nous arrivons enfin dans le canal, où les parois sont étroites. Nous apercevons rapidement un premier banc de requins. Ils sont en train de dormir. Pourtant, l’adrénaline monte – on a beau nous dire qu’ils ne sont pas agressifs, on évite au maximum de faire état de notre présence, juste au-dessus d’eux. Drôle de sensation ! On rencontre à nouveau quelques tortues et quelques otaries qui ont envie de jouer.

Excursion à Tintoreras: Les excursions sont possibles tous les jours, à 10h ou 15h. cette visite dure environ 3 heures. Selon les agences, le prix se situe entre 50$ et 60$. Cela nous a coûté 50$ avec Isatourex en couplant cette excursion avec celle des Tunnels. Cette visite comprend un guide naturaliste anglophone, le transport aller-retour en bateau et le prêt du matériel de plongée avec tuba (palmes, tube et masque).

Dernier jour en Equateur. On a envie de découvrir encore ce que peut nous offrir ce beau pays. Beaucoup de choix de destinations à moins de 2h de route de Quito. Mindo sera la dernière étape de notre voyage. A seulement 2h de route de Quito, la nature reprend ses droits. Les montagnes et la vue dégagée laissent place aux forêts denses, un décor où les nuages recouvrent les sommets. Voilà pourquoi on dit que Mindo en Équateur est situé dans la vallée des nuages. C’est ici que les passionnés d’ornithologie se rencontrent pour observer plus de 500 espèces d’oiseaux. Mindo est d’ailleurs classée “zone importante pour la conservation des animaux”.

Très vite, ce sont les colibris et les papillons qui se rassemblent autour de nous. Dans ce décor tropical, les colibris sont rois. On s’arrêtera au Parque ornithologique pour observer les oiseaux, où nous prenons le temps de les nourrir, d’écouter.

Information pratique: L’entrée du Parque Ornithologique coûte 5$. Le lieu est propice à la balade en forêt, à l’observation d’oiseaux. Des visites peuvent également se faire le matin pour voir les espèces d’oiseaux de 7h a 9h, pour la maudite somme de 20$.

Pour terminer le tableau, on a le plaisir de découvrir une succession de chutes ainsi qu’une jolie rivière aux alentours de Mindo en direction de la cascade Nambillo. L’entrée dans le parc coûte 5$ et donne accès à une belle randonnée sur un chemin étroit envahi de végétation. Le chemin mène à deux cascades. Une jolie balade à travers la “forêt de nuages”.

Quel budget prévoir?

L’Équateur demeure, une fois sur place, un pays assez économique pour le voyageur même si la « dollarisation » des années 2000 à quelque peu fait monter les prix. Nous nous sommes fait plaisir pendant ces 3 semaines, il est évidemment possible d’économiser sur le budget restos (mon talon d’Achille, je plaide coupable!).

Dépenses pour 3 semainesprix par personne
Vols internationaux A/R Paris CDG – Quito742 €
Vols internes (Guayaquil – Galapagos / Galapagos – Quito)317 €
Transports (uber/taxis, bus, bateaux)255 €
Hôtels/Auberges (19 Nuits)390 €
Galapagos (taxes d’entrée)120 €
Visites, excursions258 €
Repas et boissons (restos midis et soirs)710 €
Total2792 €

Retraits d’espèces: Mieux vaut retirer de l’argent en arrivant dans chaque ville étape. De manière générale, les hôtels, comme les restaurants, ou les excursions se règlent en espèces. A noter que la monnaie locale est le dollar américain depuis 2001 – et que cela a entraîné une forte inflation dans le pays. Nous avons rencontré plusieurs galères lors de notre séjour, et notamment à Latacunga, où de nombreux distributeurs n’acceptaient pas nos cartes européennes. On aura finalement réussi a retirer et changer de l’argent à la banque Guayaquil (la banque rose).

En matière de transports, vous l’aurez noté, le bus demeure un excellent moyen de locomotion pour découvrir le pays. Le pays étant plus petit que ses voisins, les distances sont souvent assez courtes, le réseau développé et le rapport qualité prix au rendez-vous. Donc à privilégier. L’affrètement de taxi à la journée peu également rester très intéressant pour des excursions à la journée.
Quant à l’avion, il reste le moyen le plus pratique pour aller aux Galapagos.

A vrai dire, la cuisine est assez variée, mais on retrouve toujours plus ou moins les mêmes plats dans les restaurants. Parmi les spécialités, on retrouve le Ceviche (poisson ou crustacés cuits puis marinés dans du citron) – on en trouve de toutes sortes, aussi bien sur la côte que dans la Sierra.: Ceviche de corvina (poisson), de camarones (crevettes), ou de concha (coquillages), le Cuy (le petit cochon d’Inde qui crie ..), l’Encebollado : une soupe de poisson à base de manioc, avec des rondelles d’oignons (d’où le nom) par-dessus, ou encore les fruits de mer, les brochettes de viande ou des grillades en sauces (poulet, boeuf)… Je vous laisse découvrir le reste par vous-mêmes ; ).

Question budget, la solution la plus économique est de fréquenter les marchés couverts, qui regorgent de stands de nourriture pas chers, ou alors de privilégier l’almuerzo, le menu du midi (soupe, plat de résistance et dessert), qu’on trouve dans presque tous les petits restos, souvent 3 à 4$.

  • Quito

Hasta la Vista Senor: Ce restaurant est situé dans le palais de l’archevêque, dans un très joli cadre. Il est très connu pour la qualité de sa cuisine. On y trouve essentiellement des plats locaux comme des ceviche de toutes sortes.

Tradicion: ce restaurant ne paie pas de mine. Situé sur la plaza grande (de la Independencia), il nous a été recommandé par Tefa, notre guide Guruwalk. On y mange des mets locaux pour quelques dollars seulement. Au menu des soupes, plats de viandes ou riz aux crevettes.

La Oficina Brew Club: ce bar discret est une bonne trouvaille. Il sert des bières locales à la pression, dans un cadre très chouette. Si vous tombez le bon soir, ils organisent également des cours de salsa, on peut même assister à des concerts.

Secret Garden: autant je ne le conseillerais pas nécessairement pour y loger car un peu bruyant, autant pour la vue, c’est LE lieu où il faut aller boire un verre. La vue depuis son rooftop est superbe.

  • Otavalo

Mi Otavalito: c’est une belle adresse décorée avec goût et où l’on mange très bien. Le menu comprend des grillades, du poisson, des fruits de mer. Le tout cuisiné avec de bonnes sauces.

  • Latacunga

Lucho Candelas: ce restaurant situé un peu à l’extérieur du centre de Latacunga propose des plats simples mais bien cuisinés et bien servis.

  • Banos

Charlie restaurant: certainement l’un des restaurants que nous avons préférés lors de notre séjour. Un excellent restaurant de fruits de mer. On s’est régalés avec nos brochettes de poissons et de fruits de mer. Les cocktails sont pas mal non plus.

Amarelo café: nous sommes tombés dessus par hasard, il est situé sur la place principale de Banos. Ce restaurant offre une carte assez équilibrée, une cuisine méditerranéenne avec une présentation irréprochable et de belles saveurs. Nous avons partagé une paëlla, un régal!

Bar Azotea: ce rooftop offre une vue agréable sur une partie de Banos et propose une belle carte de cocktails. Profitez des happy hours, le bar propose 2 cocktails pour le prix d’un.

Pappardelle: on avait envie de manger autrement que local. Cette petite trattoria italienne propose une carte bien élaborée. Leurs pates sont faites maison, et leur pizzas sont cuites au feu de bois. Une bonne adresse !

Leprechaun: ce bar restaurant vous accueille dans un cadre façon « jungle amazonienne », et propose des spécialités Équatoriennes. Entre la salsoteca, le patio, la mezzanine, à chaque pièce son ambiance.

  • Cuenca

Monte Bianco: ce glacier est situé en plein coeur de Cuenca, sur la place de la Cathédrale. La boutique propose des parfums classiques avec la possibilité de tester des parfums locaux.

Mercado 10 de Agosto: c’est un lieu incontournable à Cuenca. L’occasion de tester les saveurs locales à moindre coût. J’ai testé la soupe de poissons (2.5$), un délice.

Negroni: Ce bar restaurant est situé dans le cœur de Cuenca, en face de la place Abdón Calderón. La belle terrasse offre l’une des meilleures vues de la ville. On est vite captivés par la beauté du panorama : les dômes imposants de la nouvelle cathédrale, les tours des églises, les toits de tuiles des maisons coloniales. Il est un peu plus cher que la moyenne mais on paie la vue.

Madame: on y va pour l’ambiance atypique de ce bar dont la décoration fait voyager à travers l’époque victorienne. Et que dire des cocktails tant ils sont succulents!

Firenze Murano: ce restaurant italien est situé dans l’enceinte de l’Hôtel Firenze. Il offre trois ambiances distinctes, chacune avec son charme unique. L’ambiance jardin se caractérise par de hauts plafonds ornés de plantes luxuriantes, un cadre chic et alternatif. Quant au bar en rooftop, le Bogoli, il offre une vue incroyable sur les toits de la ville.

  • Guayaquil

Mercado del Rey: c’est THE place to be sur le Malecon. On y trouve pleins de pépites culinaires, que l’on déguste dans une ambiance conviviale. Ces halles proposent de nombreux stands locaux et internationaux. On y trouve beaucoup de spécialités locales, mais également des spécialités venues d’Espagne, du Portugal ou encore du Pérou. Un vrai coup de cœur.

  • Isla Santa Cruz

Lemon & Coffee: les locaux s’y retrouvent pour dîner ou bien pour boire un verre dans une ambiance chaleureuse. L’établissement accueille régulièrement des groupes de musique.

TJ: ce restaurant situé sur la rue principale, à quelques mètres du port, est toujours bondé. On y mange essentiellement des fruits de mer, mais pas que. Une bonne adresse au bon rapport qualité prix.

Midori: amateur de cuisine japonaise, ce restaurant est fait pour vous. Ce restaurant charmant offre une cuisine fusion intéressante.

  • Isla Isabela

Beach Galapagos: la bonne surprise cachée au détour d’une rue, avec vue sur l’océan. J’ai craqué pour la langouste, un vrai régal !

El Faro: un bon restaurant qui propose les plats équatoriens classiques. Le plus? La vue sur l’océan.

Hotel Huasicama, à Latacunga: une très belle adresse décoré avec goût. Le logement est un peu excentré (seulement 10min à pieds du centre ville), mais par temps dégagé, on peut admirer le Cotopaxi depuis son rooftop.

L’Hosteria Llanovientos, à Banos: L’hôtel légèrement sur les hauteurs de la ville permet d’avoir un beau panorama des environs depuis les diverses terrasses. C’est un lieu chaleureux, où l’on peut profiter de la cuisine ou encore de l’institut de massages dans l’enceinte même de l’hôtel.

Del Parque Hotel & Suites, à Cuenca: Doté d’une décoration de style colonial classique et offrant une vue imprenable sur la ville, le Del Parque Hotel & Suites est situé en plein coeur de ville. Un café est également accessible depuis l’hôtel.

Posada del Mar, à Santa Cruz: très proche du centre, et à seulement quelques mètres du port de Puerto Ayora, l’hôtel Posada del Mar est un bel établissement. Son personnel est aux petits soins. Le gérant nous a même offert le petit déjeuner dans le café d’à côté par pure courtoisie.

Casa Alquimia, à Quito: clairement notre coup de cœur du voyage. Tout nous a charmé dans cet hôtel. La casa est joliment décorée, en particulier le patio intérieur, la terrasse et la salle du petit déjeuner. Les chambre sont immenses et décorées avec goût. Les hôtes sont accueillants et serviables. Le petit déjeuner est fait maison et très copieux. En un mot: parfait!

Cet article vous a plu? N’hésitez pas à me faire vos retours.

2 commentaires Ajouter un commentaire

  1. Meltzer catherine dit :

    Bravo et merci Marie pour ce magnifique reportage. Je ne manquerai pas de l’utiliser pour mon prochain voyage en Equateur.

    1. Merci beaucoup Catherine! 🙂 Que de beaux paysages à découvrir. Tu me donneras ton itinéraire quand il sera prêt 😉

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